Santé et Bien-être

Que se passe-t-il dans notre corps lorsqu’on arrête de faire l’@mour ?

F@ire l’@mour ne procure pas que du plaisir, mais présente de nombreux bienfaits à la santé. Pour les hommes comme pour les femmes, un rapport sexuel peut réduire le stress, grâce à l’action antistress de quelques hormones comme la dopamine et l’ocytocine (l’hormone de l’amour), libérées pendant l’acte sexuel.
Une partie de jambes en l’air peut aussi être considérée comme un petit entrainement. En effet, f@ire l’@mour est une activité physique où il est possible de brûler une moyenne de 200 calories. Rien de mieux pour brûler les graisses, tout en prenant du plaisir.
Par ailleurs, faire l’@mour est aussi très bon pour maintenir la santé cardiaque. Selon une étude réalisée par des scientifiques britanniques, publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health, les hommes qui ont des rapports  sexuels deux fois par semaine au minimum, réduisent à 50 % le risque d’attaque cardiaque, contrairement aux hommes qui ont moins d’un rapport par mois.
Enfin, faire l’@mour fréquemment peut vous rendre plus jeune. Selon les scientifiques, lors du rapport, le corps secrète l’hormone de croissance qui donne une apparence plus jeune. Selon le Dr. David Weeks, chercheur au Royal Hospital d’Edinbourg, en Ecosse, les personnes qui ont des rapports sexuels au moins 3 fois par semaine, ont l’air plus jeune de 10 ans que les gens qui n’ont des rapports que 2 fois par semaine.
Faire l’@mour procure donc de nombreux bienfaits pour la santé, en plus d’être une partie de plaisir. Toutefois, certaines personnes préfèrent s’abstenir, négligeant les effets que ceci peut avoir sur leur corps.Pour les femmes surtout, les seins qui représentent l’une des zones les plus érogènes peuvent en subir les conséquences. Parmi lesquelles :

– La diminution de la sensibilité :

Les seins jouent un rôle important dans l’orgasme féminin. Ces organes sont très sensibles à la stimulation et peuvent changer de taille, de couleur ou de forme en cas d’excitation suite à l’augmentation du flux sanguin dans cette partie. Titiller les tétons provoque une vague de sensations dans tout le corps, pouvant conduire à l’orgasme. En stoppant les rapports sexuels, vous ratez ce moment de plaisir !

– Plus de gonflement :

Votre partenaire vous a certainement déjà fait la remarque que vos seins prennent du volume pendant vos ébats ! En effet, comme lors de la grossesse, la taille des seins augmente quand ils sont stimulés. Il s’agit d’une réaction très normale, parce que les seins à l’image des différentes parties du corps réagissent aux caresses, touchers ou baisers.

La stimulation des seins a pour effet de favoriser la sécrétion de certaines hormones comme l’ocytocine et l’endorphine. Ceci entraîne un flux d’excitation qui augmente le flux sanguin et provoque le gonflement de plusieurs parties, notamment les petites lèves et le clitoris, parce qu’elles sont gorgées de sang. C’est le cas aussi pour les seins dont la taille peut augmenter de 20 à 25 %.  Quand vous arrêtez les rapports, vous ne profitez plus de cette augmentation de volume !

– La diminution du flux sanguin :

En plus du plaisir que cet acte procure, faire l’@mour permet aussi d’améliorer la circulation sanguine. En effet, pendant les rapports sexuels le flux sanguin augmente dans toutes les parties du corps, y compris les seins, ce qui aura de nombreux effets positifs sur la santé. Cela aide à mieux oxygéner les organes, à réduire la tension artérielle et à maintenir un cœur en bonne santé.

– Moins d’hormone de l’amour :

La stimulation des seins, pendant le rapport sexuel entraîne la sécrétion de  l’ocytocine, connue aussi sous le nom de l’hormone de l’amour. Celle-ci est très réputée pour son rôle apaisant, parce qu’elle diminue le stress et l’anxiété. Cette hormone a aussi pour rôle de favoriser le rapprochement et l’attachement de deux personnes, ou partenaires dans ce cas.Ainsi, si vous arrêtez de faire l’@mour, vous ne profiter pas des bienfaits que procure cette hormone.

Si vous traversez une période d’abstinence sexuelle, il y a certaines choses à savoir sur l’adaptation de votre corps face à cela. Aucune inquiétude cependant, à condition que cela ne dure trop longtemps. Bien plus qu’un simple plaisir, faire l’amour présente de nombreux bienfaits pour la santé. En plus de maintenir le cœur en forme, soulager l’anxiété et le stress, lutter contre les maux d’hiver ou encore atténuer les douleurs. Alors qu’arrive-t-il à notre corps lorsque l’on arrête de faire l’amour ? Pharma GDD vous répond.

Notre système immunitaire est plus vulnérable

L’activité sexuelle renforce notre système immunitaire. Alors logiquement, le contraire semble inévitable si vous êtes privés de sexe. Des chercheurs de l’Université Wilkes-Barre en Pennsylvanie (Etats-Unis) ont réalisé une étude sur un échantillon de 100 étudiants. Elle a démontré que le risque d’attraper un rhume diminue de 60% quand on fait l’amour deux fois par semaine. En effet, ces personnes voyaient leur production d’immunoglobulines A s’élever de 30%. Ces dernières sont la première ligne de défense corporelle contre les virus et les bactéries.

Un manque de relations sexuelles peut entraîner du stress

Selon une étude publiée en 2005, il a été démontré que les rapports sexuels étaient associés à une meilleure performance physique, mentale et à une meilleure gestion du niveau de stress. Au cours de la recherche, les personnes qui n’avaient pas eu de relations sexuelles régulières présentaient des pics de tension artérielle plus élevés en réponse au stress, en comparaison de celles qui avaient récemment eu des rapports sexuels. Ici, le sexe sert de mécanisme d’adaptation pour gérer les moments stressants.

Votre libido peut décliner ou augmenter

Certains experts ont défini que l’activité sexuelle régulière était une façon de déclencher de votre libido et qu’au contraire, une période d’abstinence diminuerait le désir sexuel à l’inverse d’autres peuvent finir “par y penser tout le temps”. Avoir des relations sexuelles peut donc finalement servir à contrôler une libido en proie à diverses fluctuations. Cependant, d’autres chercheurs estiment que le niveau de votre libido dépend tout simplement de vos propres expériences sexuelles.

Les risques d’attraper une infection urinaire ou une MST baissent

Une fois n’est pas coutume, l’abstinence peut être une très bonne chose pour votre corps. En effet, sans sexe, vous êtes quasiment à l’abri d’une potentielle Maladie Sexuellement Transmissible. Ce qui est plus surprenant est que la privation de sexe réduit également le risque d’infection urinaire. Les rapports sexuels peuvent influencer la survenue de cystite pour trois raisons. L’urètre peut être étiré et mis en contact avec les germes présents à l’entrée du vagin. Le rapport peut alors causer une inflammation de la muqueuse ce qui rend l’urètre plus vulnérable aux infections. Outre l’infection rare par un germe sexuel, le rapport va extérioriser des micro-organismes de l’écosystème vaginal qui peuvent être agressifs pour la muqueuse urétrale. Autre raison peu connue, le stress peut entraîné lors du rapport, chez certaines femmes une sécrétion d’endorphines, qui ont une action néfaste sur l’immunité locale.

Votre santé cardiovasculaire peut en pâtir

Une vie sexuelle est liée à une bonne santé cardiovasculaire.  La sexualité, comme toute activité physique, favorise un cœur d’athlète : la sécrétion d’adrénaline agit sur le système cardio-vasculaire en augmentant le taux de glucose dans le sang, la pression artérielle et le rythme cardiaque. Seulement, peu d’études ont permis de définir si la privation de sexe avait un réel impact négatif sur votre cœur.

Les hommes sont plus susceptibles aux troubles de l’érection

Une étude réalisée en 2008 et publiée dans la revue American Journal of Medicine fait état d’une baisse de 50% des risques de souffrir de troubles de l’érection chez les personnes ayant des rapports réguliers. Les chercheurs sont unanimes sur le fait que l’activité sexuelle a un effet grandement positif sur les érections. Si, du jour au lendemain, vous stoppez votre activité sexuelle, ne serait-ce même que la masturbation, vous rencontrerez probablement des dysfonctionnements érectiles. Tout comme l’exercice physique préserve les capacités musculaires du corps, les rapports sexuels préservent les capacités érectiles du sexe masculin.

Une augmentation du risque de cancer de la prostate

En répercussion au problème d’érection, la rareté des éjaculations augmente le risque d’avoir un cancer de la prostate. Une étude scientifique a établi que les hommes ayant une activité sexuelle régulière avaient 20% de risques en moins de développer un cancer de la prostate. En effet, l’éjaculation sert à évacuer les substances potentiellement nocives de votre corps.

Pour les femmes, la lubrification peut prendre plus longtemps

Une activité sexuelle régulière permet aux organes sexuels de fonctionner sans encombre. Des experts ont établi que le processus qui permet à la vulve de se lubrifier bénéficie beaucoup de la régularité de ces activités. Après un arrêt de la vie sexuelle, la lubrification demandera plus de temps. De même, les tissus vaginaux peuvent ne plus avoir l’habitude de se relaxer à chaque pénétration.  Aussi après la reprise d’une activité sexuelle, on peut avoir la sensation que les parois du vagin sont plus serrées, c’est normal.  Il faudra juste du temps pour que cela revienne comme avant.

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