Selon la plainte déposée par ex-compagne Linda P., le rappeur lui aurait assené des coups de pied et de poing lors d’une dispute en janvier 2021.
Kaaris a été placé en en garde à vue mercredi 28 septembre 2022, dans la matinée, a indiqué l’AFP. Le rappeur est visé par une plainte pour violences, déposée en juillet dernier par son ex-compagne. Ces accusations font suite à une séparation particulièrement houleuse.
Des faits qui remontent à janvier 2021…
Dans son récit aux policiers, consulté par Le Parisien, l’ex-compagne de Kaaris serait revenue sur la situation du couple entre la fin 2021 et le début de l’année 2022. Décrivant un homme soudainement devenu « fuyant ». Linda explique avoir tenté à l’époque de reprendre contact avec Kaaris et avoir réalisé alors qu’il s’était installé dans une nouvelle résidence à Linas, dans l’Essonne.
Quand elle s’est rendue sur place, elle aurait surpris le rappeur « au lit » en compagnie d’une autre femme. Après s’en être pris à la voiture de cette nouvelle compagne, la plaignante raconte avoir été frappée dans le garage de Kaaris, qu’elle accuse de violences : coups de pied et coups de poing notamment. La nouvelle amie de Kaaris, qui aurait assisté à la scène, n’aurait pas tenté d’intervenir pour séparer les anciens conjoints, toujours selon la plainte. Le dépôt, que l’AFP a aussi pu consulter, précise que Linda P. a eu besoin de
« béquilles et d’une botte de maintien pendant deux semaines ». La plainte vise également la femme avec laquelle Kaaris se trouvait le jour de l’agression alléguée, pour « non-assistance à personne en danger ».
Booba réagi à la garde-à-vue de Kaaris !
« Ennemis » depuis plusieurs années, Booba n’a pas soutenu son confrère. Dans un message sur Twitter, il a écrit : « Tout était bel et bien réel!!! », au-dessus d’un audio de quelques secondes, illustré par une déclaration écrite, vraisemblablement extraite de propos de Linda.
Notons que, face à ces accusations, Kaaris a pour sa part nié les faits. Les avocats du rappeur, Mes Yassine Maharsi et Yassine Yakouti, assuraient à l’AFP que leur client était « apaisé et serein » face à ces « accusations imaginaires et opportunistes qui pourront être balayées d’un revers d’enquête ». « C’est l’histoire d’une femme jalouse qui a besoin d’exister », ajoutaient-ils.
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